10 heures de route pas très drôles, mais qui nous ont permis de gagner une journée sur notre programme, ce qui nous permettra de passer la semaine prochaine deux jours au lieu d'un sur le Pacifique.
Cette route se fait en deux étapes principales :
De Oaxaca à Tehuantepec : belle route de montagne sinueuse et un peu camionneuse mais les paysages sont beaux. Arrêt (nes)café gâteaux dans un "comedor" familial du bord de route.

Très bon déjeuner dans une épicerie (familiale elle aussi) à Tehuantepec, petite ville du sud qui a donné son nom à l'isthme, partie la plus étroite du Mexique entre Caraïbe et Pacifique. Nous avions au départ prévu une étape dans cette ville mais celle-ci ne présentant pas beaucoup d'intérêt en dehors de son animation, nous décidons de poursuivre notre route.
De Tehuantepec à Tuxtla Guttierez : route très pénible surtout jusqu'à Ariaga. Un vent digne d'un fort mistral sauf qu'il fait une très grosse chaleur, une route très dégradée et fréquemment interrompue par les travaux, un pneu éclaté sur un nid de poule à l'entrée dans le Chiapas, qu'on doit changer le cul frôlé par les "doubles semi-remorques" et les cars qui roulent à un train d'enfer ...

Après Ariaga, on prend l'autoroute indiquée sur notre carte. Curieux : personne au péage, personne à l'arrêt pipi, personne sur cette route flambant neuf ni dans notre sens, ni dans l'autre ... Au bout de 10 km, un peu inquiets par ce désert et notre réserve d'essence qui s'amenuise, nous préférons faire demi-tour. Un quidam nous apprendra que cette autoroute bien que parfaitement fléchée n'est pas encore ouverte !!! Et dire qu'on avait fait le détour par Ariaga pour ... gagner du temps.

Nous voilà donc repartis par une petite route de montagne, beaucoup plus étroite et sinueuse que celle du matin, où la circulation est encore plus chargée. Ca grimpe dur pour gagner les hauteurs du Chiapas !
Par ailleurs, les "topes" se multiplient de plus en plus. Les "topes" ? des brise-essieux particulièrement agressifs, mal ou non-signalés, parfois peints, souvent invisibles, fréquents dans les traversées de villages, mais pouvant surgir n'importe où ... bref obligeant à une vigilance permanente et éprouvante. Heureusement dans l'ensemble les mexicains ne sont pas de mauvais conducteurs. Mais les cars et les camions vont souvent un peu trop vite pour qu'on puisse les doubler entre deux virages ...
La nuit est déjà tombée depuis longtemps quand nous arrivons à Tuxtla [tussla] Guttierez, capitale du Chiapas.
Je m'attendais à une somnolente petite ville de province, c'est une énorme agglomération dont les faubourg font penser à une Las Vegas du pauvre : immeubles en hauteurs brillamment éclairés, centre commerciaux, parkings, cinémas etc ... Une horreur encore accentuée par une circulation infernale.
La soirée fût à l'image de cette ville : vraiment moche mais, fatigués, on a très bien dormis !
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