La plus longue étape, des sommets du Chiapas au bord du Pacifique. Au départ, le magnifique spectacle du soleil illuminant les nuages qui comblent les vallées.
Une pause en milieu de matinée à côté d'un comedor fermé. Nous sommes gentiment invités par un couple de mexicains voisins à boire le jus d'un fruit dont je ne me rappelle plus le nom : ça ressemble à une poire jaune mais la peau est une coque. Un goût inconnu mais vraiment délicieux, muchas gracias amigos !
La route est belle et ça roule bien ... jusqu'à la mort des plaquettes de frein dans une petite ville à mi-chemin de notre parcours. Impossible d'en trouver d'autres de la marque mais un garagiste nous conduit gentiment chez un mécanicien comme il y en a tant sur les routes ; celui-ci nous fait une réparation de fortune en retaillant des plaquettes d'une autre marque en une heure et pour ... 18 euros tout compris !
Nous avions déjà rencontré de nombreux barrages militaires sur les routes, destinés à lutter contre l'immigration clandestine et les trafics illicites. Mais c'est la première fois qu'on nous arrête, non loin du Pacifique, et qu'un gradé nous fouille très vaguement (ouverture du coffre et de la trousse de toilette de la première valise : ça leur fait une petite distraction !). Il nous demande si nous avons ... des tortues ! Comme il se trouve qu'on n'en a pas, il nous laisse repartir sous l'œil amusé des très jeunes bidasses à mitraillette !!!
La fin de la route à la nuit tombée est un peu rude mais nous arrivons enfin à Puerto Ángel, petit port de pêche au fond d'une petite baie aux eaux calmes dont on ne découvrira le charme que le lendemain matin.
La bière et le dîner de poissons et crevettes grillés dans un tout petit resto de la plage, la "Cociñeta", les pieds dans le sable et sous les cocotiers, est un bonheur ... mais les moustiques nocturnes sont le revers de la médaille.
1 commentaire:
quel supebe voyage, le dernier petit port est paradisiaque. Dommage que ce soit si loin !
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